Elizabeth Blackburn, un prix Nobel d'exception Par Vincent Olivier, publié le 02/12/2009 à 12:11 Le 5 décembre,
Elizabeth Blackburn recevra son prix Nobel à Stockholm. Portrait. Quelques minutes de discussion suffisent. Il faut se rendre à l'évidence. Elisabeth Blackburn rayonne: sourire radieux, enthousiasme communicatif, et surtout, une capacité unique d'expliquer clairement des choses complexes. En face, chez son interlocuteur, le sentiment ?pas si fréquent? que le simple échange cérébral suffit à rendre le monde plus intelligible. Car Elisabeth Blackburn aime expliquer, détailler, faire partager le fruit de ses recherches. Bien loin de l'image convenue de la spécialiste indifférente à la réalité qui l'entoure derrière sa paillasse, cette scientifique exceptionnelle est, comme Françoise Barré-Sinoussi, autre femme, autre Prix Nobel, une chercheuse engagée, une citoyenne ouverte au monde. Le 5 décembre, comme M. Barré-Sinoussi, elle ira à Stockholm pour recevoir son Prix Nobel. Celle qui fut classée par le Times parmi les 100 personnalités les plus influentes de la planète n'a d'ailleurs pas la langue dans sa poche. Sollicitée par George W. Bush en 2001 pour intégrer le Comité d'éthique, dont la mission était de réfléchir, entre autres, au devenir des cellules souches, elle en est débarquée avec fracas quelques temps plus tard. Motif: opposition ferme, et argumentée, à la "pollution" des débats par des considérations religieuses. Démocrate, féministe, profondément libre de ses opinions. Elisabeth Blackburn peut avoir la dent dure - contre les spécialistes en informatique par exemple, qui "portent les mêmes fringues, parlent avec les même mots et finissent par penser tous pareil". Ce qui n'empêche ni gentillesse ni bienveillance. A la question de savoir ce qu'elle pense des chercheurs de l'Institut Curie à Paris, avec qui elle est en contact régulier, elle répond simplement: "C'est stimulant intellectuellement, ils apportent de la fraîcheur." Avec dernier sourire, elle s'éclipse. Et se retourne: "Je suis très bavarde je sais. J'espère que je n'ai pas pris trop de votre temps. Il doit être précieux". La classe. |
Proof of Heaven: A Doctor’s Experience With the AfterlifeWhen a neurosurgeon found himself in a coma, he experienced things he never thought possible—a journey to the afterlife.
By Dr. Eben Alexander On 10/8/12 As a neurosurgeon, I did not believe in the phenomenon of near-death experiences. I grew up in a scientific world, the son of a neurosurgeon. I followed my father’s path and became an academic neurosurgeon, teaching at Harvard Medical School and other universities. I understand what happens to the brain when people are near death, and I had always believed there were good scientific explanations for the heavenly out-of-body journeys described by those who narrowly escaped death. ...... In the fall of 2008, however, after seven days in a coma during which the human part of my brain, the neocortex, was inactivated, I experienced something so profound that it gave me a scientific reason to believe in consciousness after death. ...... Pour lire l'intégralité de l'article, cliquez ici |
"II faut écouter les gens qui racontent l'au-delà"Par Christophe Doré
Publié le 23/11/2012 Médecin anesthésiste-réanimateur, Jean-Jacques Charbonier vient de publier « Les 7 bonnes raisons de croire à Van delà » (Ed. Guy Trédaniel). ll défend l'idée que des phénomènes déroutants prouvent l'existence d'un au-delà. Philippe Presles, médecin lm aussi, auteur de « 'lout ce qui n'intéressait pas Freud » (Ed. Robert laffont), est un spécialiste de la conscience. Pour lui, le fonctionnement de notre cerveau reste encore un vaste mystère à découvrir. Les EMI ne seraient-elles qu'une interprétation différente d'informations contenues dans notre cerveau? J.-J. Charbonier - Je ne crois pas. L'information ne vient pas toujours de notre cerveau. Prenons l'histoire de Pierre Jovanovic. Il est sur une route à Los Angeles et, brusquement, il entend une voix qui lui dit: «Il faut plonger en avant.» Il le fait et une balle traverse le pare-brise et vient se loger dans son siège. Il existe des centaines de témoignages similaires. Et je ne compte pas les gens qui n'osent pas les raconter de peur de passer pour des hurluberlus. P. Presles - La perception d'une voix se produit aussi en état d'hyperconscience. Cela m'est arrivé alors que je m'électrocutais. J'ai entendu ma voix me disant: «Tes jambes fonctionnent, cours dans la pièce à côté.» Ça m'a sauvé la vie. L'aptitude de faire vivre en soi un autre soi-même est propre à la conscience. Ensuite, certains témoignages ne s'expliquent pas encore, notamment les phénomènes de prémonition. Pour lire l'intégralité de l'article, cliquez ici |
Matthieu Ricard : "La méditation produit des émotions positives"Par Colette Mainguy Publié le 06 avril 2015 à 10h08
Le bouddhiste n'a jamais occulté le chercheur. Matthieu Ricard, 67 ans, moine tibétain, docteur en génétique cellulaire, interprète français du dalaï-lama, vit au Népal, dans le monastère de Shechen depuis quarante ans. Cela ne l'a pas empêché de souvent prêter son cerveau à la science. De 1999 à 2011, il a collaboré avec le Mind and Life Institute, une organisation fondée en 1990 par le neurobiologiste Francisco Varela (1946 -2001) et Adam Engle, sous l'impulsion du dalaï-lama pour développer les échanges entre la science et le bouddhisme. Matthieu Ricard y a participé, en tant que chercheur et cobaye, à des expériences visant à mesurer les différentes modifications du cerveau lors de six méditations spécifiques : la concentration sur un seul point, l'amour altruiste combiné à la compassion, la présence ouverte, la visualisation d'images mentales, l'imperturbabilité et la pleine conscience. Ces recherches, auxquelles prenaient part des "méditants" débutants, ont montré que la méditation en général, et celle sur l'amour altruiste en particulier, entraîne une augmentation considérable des ondes gamma dans le cerveau. Ce qui a pour effet de booster l'activité de cet organe, ces ondes jouant un rôle-clé dans la communication entre les neurones et les différentes aires cérébrales. "L'Obs" l'avait rencontré à l'occasion de la sortie de son livre, "Plaidoyer pour l'altruisme. La force de la bienveillance", qui fait état de ces découvertes et démontre comment transformer son cerveau par la méditation altruiste. Interview. Pour voir l'intégralité de l'article, cliquez ici |
Trinh Xuan Thuan : "Je cherche la cohérence entre science et bouddhisme"Et si le bouddhisme pouvait nous expliquer le réel aussi bien que la science ? L’astrophysicien Trinh Xuan Thuan, reconnu comme l’un des plus grands connaisseurs actuels des galaxies, n’est pas loin de le penser. Et de pouvoir le prouver. Il publie une autobiographie inspirée, où il revient sur ce qui le fonde.
Propos recueillis par Anne Laure Gannac - Mis à jour le 9 Avril 2015 à 17:05 Psychologies : Comment vous présenter ? Comme un astrophysicien bouddhiste ou comme un bouddhiste devenu astrophysicien ?Trinh Xuan Thuan : Ce sont deux compartiments de ma vie étroitement mêlés, et je serais malheureux si l’un des deux manquait. Mais j’ai d’abord été bouddhiste, puisque j’ai été éduqué dans cette tradition, principale religion au Viêt Nam, où je suis né. Enfant, j’allais souvent à la pagode, et ma mère avait un autel à la maison où je la rejoignais lorsqu’elle récitait les sutras. Pour autant, je connaissais mal cette religion; je ne m’y suis intéressé de près que bien plus tard. Pourquoi cet intérêt tardif ?T.X.T. : Jeune, j’étais surtout excité par la connaissance, apprendre, découvrir, soulever des pans de mystère de l’univers. Mais, avec les années, la vie intérieure prend plus de place : je vois ma mère vieillir, et moi-même… Face à cela, la science n’est d’aucun secours. Le bouddhisme, si. Quand il m’apprend, notamment, que l’on ne meurt jamais tout à fait, cela me rassure. Par ailleurs, j’ai rencontré Matthieu Ricard (Matthieu Ricard est un moine bouddhiste et le traducteur français officiel du dalaï-lama ndlr. Dernier ouvrage paru : Cent Huit Sourires (La Martinière, 2011)), il y a une dizaine d’années, et nos longues discussions sur le bouddhisme m’ont encouragé à m’y plonger plus intensément. Pour voir l'intégralité de l'article, cliquez ici |